Jules MARIETTE est né le 31 août 1894 au hameau de Ligny à Saint Hilaire lès Mortagne, fils de Jules Louis MARIETTE et d’Augustine FROMENTIN, cultivateurs à St Hilaire. Son père décède alors qu’il n’a que 6 ans et il est l’aîné d’une famille de trois garçons. La famille MARIETTE est une ancienne famille de St Hilaire où elle réside depuis plus de trois siècles.

De la classe 1914, il est recensé sous le numéro matricule 579 au centre de recrutement d’Alençon et se déclare cultivateur chez sa mère à St Hilaire lès Mortagne – taille 1m62.

Il est appelé par anticipation le 4 septembre 1914, incorporé 2ème canonnier conducteur au 44ème RA.

En 1914, le 44ème régiment d’artillerie de campagne,  dont le casernement se situe au Mans, dépend de la 4ème brigade d’artillerie et du 4ème corps d’armée. Il est alors composé de 4 groupes de chacun 3 batteries avec un total de 48 canons.

 


Le 6 août, le 44ème RA quitte Le Mans en direction de Verdun. Dès le début de la guerre, les 1er et 2ème groupes sont mis à la disposition de la 8ème DI ; les 3ème et 4ème groupes sont mis à la disposition de la 7ème DI.

Sur la fiche matricule de Jules MARIETTE, il est indiqué qu’il a participé à la campagne contre l’Allemagne du 4/9/1914 au 5/5/1915. Sachant qu’il fallait quelques mois pour former un appelé avant de l’envoyer au combat, cette fiche ne donne aucune information sur sa date d’envoi aux armées, ni de sa date de retour au Mans.

Il est donc impossible de connaitre son parcours sans indication de sa date de départ aux armées mais aussi de son groupe d’affectation. En effet, ainsi qu’il est écrit ci-dessus, les groupes d’artilleries étaient rattachés à différentes divisions d’infanterie et, quoique faisant partie d’un même régiment, pouvaient combattre en des lieux différents.

Jules MARIETTE est réformé n°2 par la commission spéciale du Mans le 5/5/1915 pour « tuberculose pulmonaire ». Le 7/5/1915, il rentre à St Hilaire et se trouve rayé des contrôles.

Il décède quelques jours plus tard, le 24/5/1915, des suites de sa maladie, chez sa mère à Ligny, commune de Saint Hilaire lès Mortagne.

Il a été inhumé au cimetière de St Hilaire où il repose dans une tombe commune avec Ernest BONHOMME et Modeste DESAVIS.

 

L’un de ses frères, Gustave, a été mobilisé en 1916, évacué suite à gazage en juin 1918 puis blessé par balles en octobre 1918.